Quelle est notre mission?
La Coalition des psychologues du réseau public québécois est un organisme sans but lucratif ayant pour objectif d’augmenter l’accessibilité aux services des psychologues et neuropsychologues dans le réseau public, de freiner leur exode vers le secteur privé et ainsi de réduire les préjudices que ce manque d'accès occasionne à la population.Le conseil d’administration de la CPRPQ est formé de psychologues/neuropsychologues qui travaillent pour la cause en plus de travailler dans le réseau public. Nous croyons qu’il est essentiel d'améliorer l'accès aux psychologues dans le réseau public pour que tous ceux qui en ont besoin puissent bénéficier de ce service essentiel.
Valorisation du rôle des psychologues
Comparativement à toute autre personne-ressource du réseau public, l’essentiel de notre formation est orienté vers l’étude de la santé mentale et de la relation entre le cerveau, le comportement et le fonctionnement psychosocial.
Le psychologue est l'expert en évaluation (diagnostic) et en traitement (psychothérapie) des troubles mentaux et des troubles neuropsychologiques (neuropsychologues).
Des psychologues moins accessibles
Depuis 2010, le nombre de psychologues travaillant principalement dans le réseau a diminué de 26% alors que le nombre de psychologues travaillant dans le secteur privé augmente continuellement.
Santé psychologique
La psychothérapie est un traitement aussi efficace et souvent moins dispendieux que la médication. Elle réduit également les risques de rechute.
La psychothérapie permet à la personne d’utiliser ses forces et ses ressources personnelles pour faire des changements durables.
Par conséquent, il est essentiel que les personnes qui en expriment le besoin puissent recevoir de la psychothérapie dans un délais raisonnable. L’accès aux psychologues dans le réseau public devrait être significativement amélioré.
Les psychologues sont rentables
Pour chaque 1$ investi en santé mentale, il y a un retour possible de 17$. Une étude portant sur les troubles mentaux a révélé qu’entre 30 et 95 séances de psychothérapie engendrent une réduction des coûts d'hospitalisations de 22% et les coûts en services externes de 8%. De plus, ces séances aident à réduire de 42 % des jours de maladie et de 27 % des jours d’hospitalisations.
D'ailleurs, d'autres études démontrent que la psychothérapie permet des économies et que plus la psychothérapie dure longtemps, plus les effets positifs perdurent.
Les besoins actuels en santé mentale au Québec
36%
Pourcentage des Québécois qui déclarent que leur santé mentale s’est significativement dégradée comparativement à avant la pandémie (Statistique Canada, 2022).
42%
Pourcentage des 12-25 ans qui ont des symptômes d’anxiété ou de dépression (Bergeron, 2022).
27%
Pourcentage des adolescents qui ont eu des idées noires récentes.
26%
Pourcentage des adolescents qui disent avoir une santé mentale « passable/mauvaise » (Bergeron, 2022).